Witches abroad, Terry Pratchett

Magrat Garlick hérite d'une baguette magique, et par la même occasion du rôle ô combien délicat de fée-marraine, prête à tout pour empêcher sa filleule d'épouser un Prince, quitte à transformer un carosse en citrouille... ainsi que tout ce qui se trouve à proximité de la baguette magique, d'ailleurs. A son grand regret, Granny Weatherwax et Nanny Hog ont décidé de l'accompagner jusqu'à Genua (loin, très loin de Lancre) pour l'aider à accomplir sa mission. Mais à Genua règne Lilith, la deuxième fée-marraine, qui a décidé, elle, de faire du royaume un vrai royaume de conte de fées, un royaume où les histoires se nouent et se réalisent... Il faudra toute la têtologie de Granny pour venir à bout des jeux de miroir de Lilith qui lui ressemble... comme un double.

Je crois que c'est la première fois que je ne trouve pas un DW absolument parfait. Même les tribulations pleines d'humour de mes sorcières préférées, légèrement perplexes mais jamais démontées par l'exostisme de ce long voyage, ont de petits relents d'Astérix.
Bref, les ficelles sont un peu faciles, et les théories pratchettiennes sur les histoires, les miroirs et le voodoo, un peu brumeuses. Ce qui ne suffit pas à faire un mauvais DW, parce que ça, c'est vraiment impossible...