Les hommes de la lectrice
En ce moment, un petit jeu court sur la toile: le jeu des sept chats, et Chiffonnette et Michel m'ont attrapée tous les deux. Alors voici sept révélations plus croustillantes les unes que les autres sur ma carrière amoureuse...
Le tout premier, c’est Oui-Oui. A cinq ans, je dévore ma méthode de lecture pour pouvoir lire ses aventures à la ferme toute seule comme une grande, et je rêve de partager sa mignonne maison à Miniville.
A sept ans, mon cœur balance entre les six compagnons, et je suis parfaitement incapable de choisir entre Gnafron, Tidou, Corget, Le Tondu, Bistèque et La Guille. Et je suis terriblement jalouse de Mady, bien sûr.
A neuf ans je pleure toutes les larmes de mon corps quand Abel, le déserteur des Cailloux bleus, meurt dans un champ de fleurs blanches dont il ne connaît même pas le nom. Cet été-là, je lis et relis mon premier "vrai" roman, et je deviens pacifiste et anti-militariste.
A onze ans, sans savoir qui il est, je tombe amoureuse du sourire du Che en feuilletant le dictionnaire que j’ai reçu pour mon passage en sixième.
A quatorze ans, Thorgal m'initie à la BD (la vraie): c'est "mieux que de la chance"..., c'est Thorgal, à la belle époque.
A dix-huit ans, il ne reste pas un romantique ténébreux qui ne m'ait fait battre le coeur, mais celui qui laisse la marque la plus durable c'est, sans originalité, le fantastiquement séduisant Rhett Butler.
A vingt ans, Georges me fascine, m’époustoufle, me rend dinque. Je saoûle tout le monde avec ses mérites immenses zé variés. Difficile d’imaginer qu’un jour je ressentirai ça pour un autre…
Et après? Ben après il faudrait que je commence à parler de mon âge (actuel), ce qui ne se fait pas!
A mon tour je dis chat! chat! chat! chat! chat! chat! et joker!