Le successeur, Philippe Carrese
Que Jésus est mort sur la croix, on le sait. Qu'il a réssuscité, on n'est pas obligé de le croire. Et qu'il a eu un fils d'avoir trop fricoté avec Marie-Madeleine, c'est ici qu'on l'apprend. Le successeur, c'est la réalisation d'une prédiction de Nostradamus, et le retour du fils du fils du fils... du fils de Dieu, en juillet 99, en Camargue. Voui, Les Saintes-Maries-de-la-Mer valent n'importe quelle Rome, de toutes façons il finit par y aller, et puis à Rome ça fait deux millénaires que de vils usurpateurs s'incrustent, et il n'est que temps pour Emmanuel d'aller récupérer la place.
L'avantage de ce roman, c'est qu'il se lit vite. C'est tout? C'est tout. J'aime beaucoup certains auteurs de par chez moi, c'est vrai que lire certains mots dans un roman ("la Sainte-Beaume" par exemple) me fait frémir, mais des "Ouh counasse" à chaque fois que quelqu'un prend la parole, ça ne me fait pas rire un brin. Comment un auteur peut-il aimer être aussi lourdingue? Bon, ça se finit quand même qur une provocation assez irrévérencieuse - bien plus drôle, maligne et méchante que le chemin de croix mensuel qu'un prêlat parisien fait avec une prostituée. J'aime le sacrilège quand il est subtil...