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ekwerkwe's nest
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9 juin 2007

Honor Harrington I - Mission Basilic, David Weber

blog___honor1Où l'on apprend  que les chats sylvestres, qui ont six pattes, ne font pas "miaou" mais "blic". C'est original.
Où l'on apprend qu'un trou à vers, en plus de rapporter beaucoup d'argent, peut être d'une importance stratégique vitale. C'est insoupçonné.
Où l'on apprend que l'héroïne peut ne pas être belle et avoir les cheveux du châtain le plus banal. Ce n'est pas banal.
Où l'on apprend qu'il suffirait presque de s'appeler Honor pour avoir le sens de l'honneur. C'est moins évident qu'il n'y paraît.
Où l'on apprend que si l'on sait utiliser à bon escient les diminutifs de son équipage, on arrive à se faire appeler pacha sans plus de travail. C'est utile.
Où l'on ne comprend rien à la quintessence du space-opera, ce qui n'empêche pas de passer un bon moment dans l'hyper-espace. C'est reposant.

Après avoir frit un nombre considérable de mes neurones à la lecture de Lanark, je me suis penchée que cette ouverture de cycle que Kev m'a fourguée sous d'enthousiasmants prétextes géo-politico-stratégiques. Ben tiens.
C'est du space-opera donc, comme dit le cafard cosmique, c'est spacieux, c'est coloré, ce n'est pas du tout euclidien, et ça ne prend pas la tête. D'ailleurs, quand il y a des passages un peu difficiles à comprendre, il suffit de décrocher en douceur jusqu'à ce que l'auteur change de sujet: la physique pseudo-quantique, on sait bien que c'est là pour l'exotisme, on n'en sort pas plus intelligent. Bon, un seul regret, le valeureux héros est une valeureuse héroïne, donc pas de grand type bombesque et passionné. Oui, c'est dommage parce que c'est beaucoup plus facile de s'identifier à une blondinette écervelée sauvée in-extremis par le héros (en même temps que l'univers, la "civilisation", et une ou deux espèces en voie de disparition) plutôt qu'à une grande brune au mental d'acier et aux réflexes imparables, militaire de surcroît. Enfin, ça reste, étonnament, très très sentimental. Mais attention, ici ça parle d'honneur, de respect, de fidélité. Oubliez le technicolor flamboyant. Et quand une main s'oublie sur une épaule, eh bien, ah! je n'en dis pas plus... D'ailleurs, ça n'a pas dû arriver plus d'une fois. Bref, boulot boulot, pas de temps pour la rigolade. Quant à la gaudriole, n'en parlons pas. Et d'ailleurs, qui avec qui? personne n'a l'air d'y penser... Bon, n'oublions pas non plus ce léger (mais insistant) parfum de valeurs conservatives, voire colonialistes. Et pourtant, peut-être justement parce que c'était pile le bon moment pour le lire, j'attendrai le deuxième tome pour me faire une idée plus définitive. Voui, je vais me faire prêter le tome II. Comme quoi...

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Commentaires
C
Mouaip! Je n'y suis pas arrivée j'avoue! Peut-être parce que j'ai comencé à la Fnac remarque! Mais pourquoi pas entre deux potentiels futurs pots de peinture!
I
miam. <br /> <br /> ce coté délire de ton intro est très attirant. Tant pis pour l'identification à l'héroïne :)
ekwerkwe's nest
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