Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ekwerkwe's nest
Derniers commentaires
17 septembre 2007

La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna

blog___grammaireCertains livres m'ont à l'usure... "On" m'en parle, beaucoup... Et un jour l'occasion se présente. Je lis davantage pour savoir que par envie. Parfois je regrette, parfois pas. Et effectivement, je n'ai pas regretté d'avoir lu celui-ci. Déjà parce qu'il est si court, si léger, que je ne pouvais avoir l'impression de perdre mon temps. Et puis parce qu'il parle du plaisir que l'on éprouve à manipuler les mots, à les dire, à les accorder, à les écrire. Et enfin de leurs pouvoirs et de leurs besoins.

Alors oui, pour les gros lecteurs, c'est probablement un peu léger, un peu facile souvent. Mais c'est aussi une façon d'amener, par un joli chemin, ceux qui n'ont pas trouvé l'entrée tout seuls - je pense aux ados, surtout. Alors, finalement, je trouve que c'est plutôt bien, et intéressant, et recommandable!

Publicité
Commentaires
M
Bonsoir,<br /> Je découvre avec plaisir votre blog, et je voudrais dire que ce petit ouvrage m' a beaucoup plus également, je pense moi même qu' il est idéal pour les ados qui n' aiment pas trop la lecure!Et puis à nous plus âgés, je trouve qu' il nous fait retourner en enfance!! C 'est tellement enfantin, qu' on pourrait le confondre avec une berceuse...
I
Ferme les yeux très vite, je suis inscrite pour un ring sur ce livre... je en veux pas m'en déflorer la découverte !
P
Bonjour amies des mots,<br /> <br /> Merci pour ce résumé , Ekwerkwe.<br /> <br /> Ainsi ,les mots pourraient aimer, peut-être même avoir des enfants, se déchirer , s'épuiser , jusqu'à devenir aphones ? Et on nous disait rien. <br /> <br /> J'ai quelques remords de les avoir si souvent malmenés, les mots. Mais c'est qu'on ne m'avait pas dit tout ce que vous venez de me révéler. J'en étais resté au IIe acte de l'Hamlet de Shakespeare (scène II), quand le malheureux prince, simulant la folie, répond à Polonius qui lui demande ce qu'il lit : « Words, words, words ! », un peu comme si vous aviez dit "Sunt verba et voces praetereaque nihil" (Ce sont des mots et rien que des mots).<br /> <br /> Si les mots ne se contentent plus d'être des mots ,et commencent à avoir leur vie propre, où allons-nous ? <br /> <br /> A ce régime les mots finiront par exiger du législateur qu'il insère une nouvelle prévention dans le Code Pénal ( "non assistance à mots en danger"), ou bien ils finiront par obtenir que soit instituée une Société Protectrice des Mots calquée sur le modèle de la SPA. De toute façon , on risque encore d'y être de notre poche.
P
j'entends beaucoup de bien de cet auteur mais je me suis jamais décidée à le lire , j'ai tout recemment acheter à une brocante "lontemps", il faut que je me décide à le lire.
E
Spoilers<br /> Alors voilà...<br /> "La grammaire est une chanson douce" raconte l'aventure de deux enfants, frère et soeur, qui font naufrage, et se réveillent sur une île où ils sont accueillis par un vieux monsieur charmant et son sublime neveu. Hélas! ils sont devenus muets! La tempête les a dépossédés de tous leurs mots, qui gisent au fond de l'océan. De douces chansons en visites touristiques au pays des mots (car il y a, bien caché au sein de cet archipel, des villes de mots, des usines de mots, et des déserts aussi), ils réapprennent les mots (et leur pouvoir), et la beauté de la grammaire qui les lie, les marie, les sépare, les embellit... Les mots sont des entités concrètes, ils ont leur vie propre (et parfois ils bien du mal, d'ailleurs, à ne pas disparaître), et toute la (courte) histoire de "La grammaire..." se résume, au fond, à cette métaphore naïve.<br /> <br /> Voilà Patrice, vous avez eu ce que vous réclamiez à grands cris, c'est à dire un très beau spoiler qui ne vous permettra pas, hélas, de vous laisser agréablement surprendre par le charme de ce roman par ailleurs très pédagogique.
ekwerkwe's nest
Publicité
Publicité